Le dérèglement climatique a des conséquences directes sur l’agriculture : sécheresse, canicule, orage qui ont des impacts sur les productions agricoles.
Le territoire du Luberon présente des spécificités en matière de production agricole : beaucoup de vignobles, une production en fruits et légumes très variée, la lavande ou le lavandin.
L’essentiel des surfaces agricoles du Luberon sont cependant des surfaces non nourricières (prairies, vignobles, plantes à parfum). Cela représente plus de 75% des surfaces agricoles du territoire.
Il est ainsi considéré que seule 30% de la population, dans le régime actuel moyen, peut se nourrir localement.
Par exemple, le Luberon est largement excédentaire en fruits et en légumes, tandis qu’il est déficitaire en céréales et produits de l’élevage.
L’ADEME estime dans un rapport de décembre 2020 qu’un régime végétarien nécessite 4,5 moins de surface agricole qu’un régime contenant 170gr de viande par jour.
Dans le cadre de la démarche ClimAgri, plusieurs scénarios seront ainsi explorés en faisant varier les paramètres suivants :
1. % de produits végétaux dans l’alimentation
2. % de produits locaux dans l’alimentation
Toutefois, il n’est ni réaliste ni souhaitable d’avoir une alimentation 100% végétale et locale.
Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) permet d’appréhender l’alimentation comme un vecteur de santé. A ce titre, un régime alimentaire constitué de plus de végétaux et de moins de produits animaux permet de répondre en partie aux enjeux liés à la santé et l’alimentation (voir Nutri-Score).
D’autre part, certains produits ne sont pas cultivés sur le territoire (pas de culture du riz ou encore cheptel bovin très réduit). Or, ces produits sont consommés localement, donc importés de territoires voisins ou plus lointains.
Paradoxalement, il existe aussi des produits cultivés dans le Luberon qui sont exportés et les mêmes produits sont importés d’autres territoires, plutôt que d’être consommés directement, notamment les fruits et légumes du sud de l’Europe (courgettes, agrumes, fruits rouges et baies, etc.).
L’un des objectifs de la démarche ClimAgri est donc de recenser les différentes productions agricoles auprès des représentants de filières agricoles et des agriculteurs du territoire pour partager les expériences et accompagner la relocalisation de l’alimentation à l’échelle du Luberon.
Pour rappel, la CCPAL et COTELUB travaillent avec le Parc naturel régional du Luberon dans le cadre du Programme Alimentaire Territorial (PAT) du Luberon.
Source : ClimAgri CCPAL/COTELUB
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